Création d’un chevalier

Chaque chevalier commence par un dessin. Il ne s’agit pas seulement d’un croquis, mais d’une véritable exploration du caractère, de l’allure, de l’âme du personnage. C’est à ce moment-là que le chevalier prend vie sur le papier.

Croquis du Roi Arthur autour de la Table Ronde par Michaël Thomazo

Croquis Chevalier Gauvain par Michael Thomazo

Croquis du Chevalier Keu par Michael Thomazo

Croquis du Chevalier Galaad par Michael Thomazo

Mon engagement personnel

J’ai accepté ce défi avec conviction, porté par la force d’un projet unique.

Créer et sculpter un à un les chevaliers de la table ronde est pour moi bien plus qu’un acte artistique : c’est un engagement profond au service d’un héritage culturel.

A travers chaque sculpture, c’est une part de la légende que je rends vivante, en hommage, aussi, à ceux qui croit en cette vision et soutiennent sa réalisation.

— Michaël Thomazo, artiste sculpteur

Sculpture

Michaël Thomazo sculpte ensuite le chevalier en argile pendant plusieurs semaines, jusqu’à ce qu’il prenne forme. Une étape essentielle où le sculpteur traduit le dessin en volumes, textures, expressions. Une fois la sculpture achevée, le moulage commence.

Moulage

Un moule en plusieurs parties est réalisé, en silicone sous chape de plâtre. C’est un moment important, où il faut prendre l’empreinte sans altérer la sculpture. Après un démoulage délicat, pièce par pièce, les moules sont nettoyés, puis remplis de résine polyester renforcée, une technique proche de celle utilisée pour les coques de bateau.

Assemblage et ponçage

Une fois les pièces tirées, elles sont démoulées, assemblées, ajustées, en y ajoutant parfois des accessoires spécifiques. L’ensemble est ensuite poncé soigneusement et apprêté. Vient ensuite la mise en couleur.

Mise en couleur

L’artiste peint chaque chevalier avec des teintes naturelles, souvent issues de terres dans une volonté de sobriété et de profondeur. Une patine vient enrichir la peinture en soulignant les creux, les formes et, ainsi, révéler les détails. Un vernis est appliqué en finition pour protéger l’ensemble.

Quand le chevalier est sec et transportable, il est scellé à sa place définitive, autour de la table ronde, selon une composition pensée dès les premiers dessins.